La foi et l’espérance sont vécues au niveau personnel mais aussi dans une communauté religieuse, dans la famille, dans une communauté paroissiale ou dans une communauté scolaire. Cela peut être un lieu de rencontre avec Dieu et avec les personnes les plus proches de nous. La communauté peut être le lieu du pardon et de la réconciliation.
Le Christ nous promet sa présence quand nous sommes réunis en son nom: “Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.”. Progressant dans la prière et la parole du Christ, dans l’évangile.
Saint François Ferrer affirme que “Jésus-Christ n’accordera jamais sa grâce, sans laquelle nous ne pouvons rien faire, à qui ayant à sa disposition quelqu’un capable de l’instruire et de le diriger, il méprise cette aide, convaincu qu’il se suffira à lui-même et qu’il trouvera par lui-même tout ce qui est utile à son salut” (Traité sur la vie spirituelle II, chapitre I).
Nous devons nous entraider pour nourrir l’espoir et la confiance. Le contraire serait très triste: le désespoir et la méfiance. L’espérance n’est pas seulement l’attente d’un bien futur qui peut être réalisé, mais l’anticipation des choses promises et données par le Christ. L’espoir nous conduit à la foi et à la charité. L’espérance permet au Christ de vivre en nous. L’espoir, c’est se sentir fils du Père céleste et vivre comme un véritable fils par la grâce.
Saint Jean nous dit: “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.” (1 Jn 3, 2).
Le “maintenant” accueilli de la foi et vécu dans l’amour il se projette vers la promesse de ne pas abandonner le Christ, grâce à l’espérance. Par conséquent, l’espoir est bien plus que l’optimisme. Le Christ sur la croix, avant de mourir, a été trahi, rejeté, abandonné. Son travail semble avoir été un véritable fiasco. Mais son cri sur la croix est la victoire: Il a gagné le monde!
En ce qui concerne le pardon, qui est un aspect de l’amour, je dois dire que la réponse de Pierre à l’immense bonté du Christ a été de le renier avant qu’il ne soit crucifié. La honte de son péché écrase Pierre. Le Christ a inspiré en lui un saint repentir. La honte paralyse parfois, le repentir incite au courage. La repentance est un acte d’humilité. C’est ce qui est arrivé à Peter.
Nous aussi, nous sommes sincères quand nous disons au Christ que nous l’aimons, mais que nous le renions instantanément pour un plaisir insignifiant. Pierre se vantait de sa force, et en cela il était trompé. Le Christ veut que nos désirs d’aimer soient immenses. Mais nos désirs doivent devenir des prières. Nous pouvons tout faire avec le Christ. Sans Lui, nous ne pouvons rien faire.
Nous sommes capables de faire des pénitences, de jeûner de certains aliments et d’autres pénitences pieuses, mais nous ne demandons pas au Christ de nous aider à l’aimer de plus en plus.
Apprenons à être gentils. Nous devons aimer et pardonner aux autres comme s’il s’agissait de vous. Cet amour est spontanément aimable. Évitons de donner le mauvais exemple. Aimer Dieu, c’est tout donner.