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ÉvangileSin categorizar

Commentaire du P. Jesús Fernández sur l’Évangile du dimanche 13 octobre (Lc 17, 5-10)

By 15 octobre, 2019No Comments

Nous sommes tous pécheurs, mais nous ne sommes pas tous corrompus dit le Pape François. Le péché est une offense contre Dieu en premier lieu, et une offense contre son prochain. Un péché est tout ce qui va à l’encontre de la volonté de Dieu.

Le péché, lorsqu’il est mortel, provoque la mort de l’âme et la grâce s’en trouve réduite à sa racine. Le sacrement de réconciliation avec l’absolution est alors requis.

Le péché véniel est une maladie de l’âme qui nous sépare de Dieu jusqu’à un certain point, sans pour autant que nous Le rejetions.

Les lépreux étaient marginalisés et vivaient en dehors de la société. Ils portaient des cloches autour du cou pour avertir de leur présence les gens, qui ainsi s’éloignaient d’eux. Lorsqu’ils étaient guéris, c’étaient les prêtres qui donnaient leur visto bueno attestant cette guérison. Ils pouvaient alors réintégrer la société et le temple.

Les dix lépreux allaient donc au temple pour faire certifier leur guérison. Seul l’un d’entre eux, un samaritain et non un juif, revient voir Jésus pour le remercier de l’avoir guéri. Le Christ était le libérateur et il a été méprisé et exécuté par des prêtres qui se sont placés au-dessus des Dix Commandements. Il y a beaucoup de marginalisation dans la société qui frappe des enfants, des jeunes, des femmes et des personnes âgées vivant dans des conditions inhumaines, et relégués au banc de la société actuelle et des bien mal nommés pays développés.

Dieu écoute ceux qui réclament justice et dignité. Nous ne pouvons pas maintenir à la marge de la société des millions de personnes souffrant la maladie, qu’elle soit physique ou spirituelle :  » Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?  » (Lc 18,7)

La gratitude comme la colère sont contagieuses, se transmettent d’une personne à l’autre. Qu’il est beau de voir quelqu’un remercier quelqu’un d’autre avec simplicité et générosité, pour ses paroles et ses gestes.

Nous sommes meilleurs que nous ne le pensons, mais pas aussi bons que nous pourrions être si nous connaissions qui est le Christ, et ce qu’il est pour chacun de nous. Il nous enseigne avec son amour total ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire. En définitive, il nous enseigne que nous devons aimer.